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Depuis quelques mois, l’ARCOM, l’autorité en charge de réceptionner et de traiter les signalements de problèmes d’accessibilité numérique des services en ligne propose un site pour que les personnes concernées fassent les signalements.
Ne partez pas tout de suite et lisez la suite !
Il est vrai que l’on préfère souvent laisser mesurer les autres comme disait César dans le chef d’oeuvre de Marcel Pagnol, mais si chacun attend des autres qu’ils fassent la démarche, ça n’avancera pas.
Actuellement le service en charge à l’ARCOM est composé d’un nombre de personnes que l’on peut compter sur les doigts d’une main. Si nous ne nous mettons pas, nous les premiers concernés, à signaler massivement les problèmes d’accessibilité, aucune raison pour que l’administration fasse des efforts en terme de personnel pour les régler. Et surtout, il pourra nous être répondu qu’au vu du petit nombre de signalements, tout va bien, donc l’accessibilité numérique, dossier suivant.
Bien évidemment nous n’avons aucune certitude que le fait de signaler en masse les problèmes d’accessibilité que nous rencontrons sur les services en ligne fasse avancer les choses, surtout avec le “en même temps” que l’on subit depuis déjà trop longtemps, mais si on ne fait pas le boulot de notre côté, nous pourrons être certains que ça n’avancera pas.
Alors dans le doute, faisons-le.
Comment faire ?
Il faut se rendre sur ce site, prendre connaissance des conditions et se laisser guider. Le site est accessible et la démarche ne prend que quelques minutes.
N’oubliez pas de mettre le lien du site dans vos Favoris, Marques pages ou autres Signets histoire de le retrouver facilement et de faire un signalement dès que vous constatez qu’un site, une application mobile ou autre n’est pas accessible.
Rappel : comme indiqué sur le site de l’ARCOM, il faut un certain nombre de conditions pour qu’un signalement soit légitime.
Liens utiles
Le site pour signaler un problème d’accessibilité d’un service numérique de l’ARCOM.
A titre personnel, je ne ferai jamais cette démarche, pour la simple raison que ça va me faire perdre du temps totalement inutilement.
Accessoirement, et je l’avoue bien volontier , il s’agit d’une position plus politique, l’Arcomm est devenue une officine du signalement en tous genre. (sic) que j’aborre totalement.
Je me refuse, y compris pour les questions d’accessibilité, de rentrer dans ce système du signalement que notre société déploit pour tout usage et dans le cadre de toute situation., du manque de PQ dans les chiottes de la gare Montparnasse aux soucis d’accessibilité du site des impôts.
Mon avis est fort différent de celui d’Arnaud . Comme dans tous les domaines, il vaut mieux être actif que passif car personne dans la société ne nous apportera sur un plateau d’argent ce dont nous avons besoin. Il faut « se battre » pour obtenir ce que de droit. Donc, n’oubliez pas de dénoncer ce qui ne va pas dans l’accessibilité numérique ! Sylvaine, Belfort
Coucou, d’autant plus, mais ce n’est qu’un exemple : la toute dernière version de l’app France.TV sur iphone est devenue moins accessible, et l’interface est devenue assez pourrie.
Merci pour cet article très utile.
Le podcast Un miro dans la ville propose également un épisode avec une démonstration sonore de ce processus
Bonjour à vous, je vais faire ces signalements, cependant, je doute vraiment de leur utilité… Le tout est de savoir, les signalements, on en fera quoi ? D’autant plus, il y a des règles d’accessibilité que l’on est sensé connaitre… A-t-on vraiment besoin de l’arcom pour signaler ces choses-là si les gens avaient réellement l’intention de faire leur travail ? C’est douteux…
Ce n’est que du blabla, ne pas tenir compte, on est probablement en train d’enfumer les gens, et ce n’est vraiment pas bien, pas responsable, à mon avis, on nous l’a déjà fait, ce truc-là… Mais bon, deux ou trois co ktails supplémentaires et des petits fours,cela ne gate rien…
Puisque cet article refait surface, je prends l’occasion de préciser mon point de vue.
Désolé de parler un peu politique ici, mais je ne vois pas autrement comment faire.
Dans un contexte de restrictions budgétaires, le système du signalement tout azimut et à propos de tout et n’importe quoi, tient lieu, en tant que tel, de politique.
Nos gouvernants, quelque soit leur parti politique d’ailleurs, ne cherchent qu’à se couvrir juridiquement en cas de problèmpes.
Donc en gros, le signalement devient le niveau zéro de toute politique sociale et sociétale désormais.
Par contre, une fois la plateforme de signalement en place, c’est à dire un bête formulaire sur le Web, nos très chers hommes politiques iront vous dire que pour eux, le travail a été fait, et si vous grognez, on vous rétorquera « charge disproportionnée ».
Je suis mauvais coucheur? Prouvez-le moi avec un exemple ayant trait à l’accessibilité numérique si possible.
Le fait est celui-ci, toutes les avancées en terme d’accessibilité dans nos outils et logiciels du quotidien viennent des USA, de constructeurs ou d’éditeurs états-uniens.