Pendant plusieurs années, j’ai disposé d’un i-phone pour bénéficier, grâce à la synthèse vocale VoiceOver, d’une certaine autonomie dans mon quotidien de déficient visuel notamment, en matière de communication (téléphone, message et courrier électronique) aussi bien qu’en matière de déplacements (GPS, transports en commun).
Mais, si entre l’iPhone 4 S et le 6 S les fonctions d’accessibilité ont progressé, les prix ont connu une inflation non négligeable.
En 2011, j’ai donc décidé de découvrir le système Androïd et la synthèse vocale TalkBack.
Ayant entendu parler de la marque Razer et de la qualité de son matériel, j’ai souhaité opter pour leur premier modèle le Razer phone qui était classé parmi les smartphones de haut de gamme.
J’avais retenu les recommandations des utilisateurs d’android et de TalkBack en matière de sur couche constructeur.
Une fois le Razer phone configuré j’ai pu apprécier la qualité du son produit mais ma déception fût grande lorsqu’il s’est agi de faire défiler (balayage avec deux doigts vers le haut ou le bas) du texte ou des listes. Un bug (confusion avec un double tap à un doigt) activait inopinément une option de sélection et provoquait l’ouverture intempestive d’une fenêtre.
Après plusieurs semaines de manipulations, sous l’autorité du service après vente le retour au constructeur s’est imposé.
A son retour, le fonctionnement du smartphone a été correct mais le passage à la version Oreo du système d’exploitation a été de nouveau catastrophique avec l’apparition d’un bug qui vient interrompre la lecture de TalkBack quelques secondes après son lancement.
Le bouton « Accessibilité » apparut en bas à droite de l’écran dans la version Oreo et qui permet une lecture continue fonctionne normalement mais la barre de modification de lecture est complètement inaccessible, même pour un voyant.
Après plusieurs semaines de tractation avec le service après vente, l’éventualité d’une reprise de l’appareil fait son chemin.
Ne souhaitant pas rester sur un échec, j’ai décidé de profiter d’une promotion en faveur du moto G 6 Play pour l’acquérir.
Comme le Razer Phone, il dispose de la version Oreo du système d’exploitation Androïd et n’a pas de sur-couche constructeur.
Après sa configuration, j’ai apprécié sa simplicité et l’efficacité de la fonction accessibilité.
Les gestes de raccourci sont fluides et réactifs.
Le bouton d’accessibilité figurant à la partie basse et droite de l’écran, lorsqu’il est activé, fait apparaître deux options l’une lançant la lecture en continu et l’autre permettant d’afficher la barre de lecture. Cette dernière donne la possibilité de réduire la vitesse de lecture, de revenir en arrière.
La perfection étant difficile à atteindre, j’ai malheureusement constaté que l’écran de l’appareil photo était inaccessible.
Hélas, je vais devoir solliciter le service après-vente de Motorola pour trouver une solution à ce dysfonctionnement.
En conclusion, la qualité de la fonction d’accessibilité pour le système d’exploitation Android n’est pas en rapport avec la valeur marchande du produit.
Il en va de même pour la batterie. Bien que le Moto G 6 Play fasse partie des smartphones de milieu de gamme, la capacité de la batterie offre une autonomie comparable au Razer Phone.
Je n’en dirai pas de même pour le son mais, certainement pour les jeux.
Le recours au système d’exploitation Android m’a permis d’observer l’intérêt de certaines applications ainsi QR&Barcode me rend plus de satisfaction pour la reconnaissance notamment des code-barres figurant sur les boîtes de conserve que les applications développées sous iOS.
En effet, la sensibilité du lecteur de code est une qualité majeure car, comme chacun le sait, l’emplacement du code barre est aléatoire.
L’assistant Google me paraît proposer des résultats plus pertinents que Siri et les contre-sens sont moins nombreux.
Cependant, Siri comprend les consignes de mise en forme ou de ponctuations alors que l’assistant Google semble ne pas savoir faire la différence entre du texte et une commande telle que « ’« “point à la ligne”.
Mon avis se trouve nuancé car, lorsque je ne parviens pas à un résultat, je suis souvent pris d’un doute: est-ce l’appareil qui présente un manque ou est-ce moi qui n’accomplit pas le bon geste ou ne sélectionne pas la bonne configuration?
Je conclurai en soulignant l’intérêt des deux systèmes qui ont leur point fort mais aussi des manques en matière d’accessibilité.
Ainsi, les efforts d’Apple et la qualité des prestations notamment dans le suivi des mises à jour, ne se trouve pas compensées par la multiplicité des développeurs sous Android et, le grand choix d’applications proposé par le Play store.
Malgré des contacts multiples et réitérés, je n’ai pas réussi à sensibiliser quelques développeurs à nos besoins en matière d’informatique mais, peut-être, est-ce simplement la barrière de la langue?
Si, je me réfère à l’application de GPS « Corsaire » conçu pour TalkBack, le développeur, français, n’entend pas de nouveau s’investir pour mettre à jour l’application.
La présence d’une option « lecteur » telle qu’elle apparaît dans Safari faciliterait la lecture des sites ou, une option traduction faciliterait l’utilisation des applications développées en anglais.
Mais, nous ne devons pas désespérer des progrès tangibles ont été réalisé depuis 1980.
A nous, de sensibiliser les développeurs sur nos attentes.
André
Application présentée
- l’app QR & Barcode sur le PlayStore.
Caractéristiques des smartphones présentés
Le Razer Phone
- Écran UltraMotion™ de 120 Hz.
- Audio certifié Dolby Atmos et THX.
- Qualcomm Snapdragon 835 avec 8 Go de RAM.
- Double objectif de 12 mp pour une polyvalence complète.
- Batterie de 4 000 mAh pour durer toute la journée.
- Le Razer Phone sur Amazon.
Moto G6 Play
- Ecran 5,7 pouces Full HD+ format 18:9.
- Batterie grande capacité de 4000 mAh.
- Charge TurboPower.
- 32Go de stockage extensible via carte SD.
- Le Moto G6 Play sur Amazon.
Bonjour,
Je suis passé sous Android pour les même raisons depuis quelques mois. Après m’être renseigner sur les sites anglophones et avoir écouter quelques podcast, je me suis décidé pour un Samsung Galaxy S8. Malgrès la surcouche de Samsung, le produit est accessible, j’avais le choix de choisir soit Voice Assistant qui était par défaut déjà dans l’appareil, ou de télécharger Talkback, ce que j’ai fais. Le changement est un peu rude au début, mais à force on s’y fait. Je suis assez d’accord avec cette article par apport a l’assistant google et siri, d’autant plus que maintenant avec les googles home et alexa, on s’y retrouve sur le smartphone puisqu’on peut utiliser ces applications dessus. Ce que je regrette le plus je pense pour l’accessibilité d’IOS, c’est la reconnaissance du texte a partir d’une simple photo, ce que l’on obtient pas avec google lens qui ne fait que la reconnaissance de produit. J’utilise donc KNFBreader. Je compte dans quelques mois m’acheter la dernière montre de Samsung la galaxy Watch, car j’ai vu sur des sites anglophones qu’elle était accessible, j’attend qu’elle descende dans les 250 euro, ce qui ne devrait pas tarder avec les montres qui devraient sortir en fin d’année.
Voila pour ma petite expérience.
PS: j’ai quand même encore en ma possession mon iPad pro, et je suis contente de l’avoir, ca me permet d’avoir certains jeux que je ne retrouve pas sur android.
bonjour,
moi je dispose d’un oneplus 6, voilà un mois édemie que je l’utilise.
j’ai une surcouche légère nomé oxygen, et j’utilise talk back.
dison que je suis proche d’un google piccel!
je n’est pas encore testé google lens, ou encore des application pour scanné du texte.
pareil, j’ai été également sur ios, et j’ai voulu tenté l’avanture android, car les produits apple, et surtout l’iphone, commence a grinpé en flèche pour les prix.
sur le oneplus 6, j’ai un son correcte, on peu même le réglé, lorsque l’on branche un casque.
les gestes son fuide, pas trop de bug, on peu ajouté les voies que l’on veux contrairement à ios!
en tout cas je n’en suis pas dessus, les applications sont accessible.
alors si comme moi et sabine vous avez fait le pas de passé à android, venez témoinié!
bonne journée,
Salut,
Si on excepte la problématique de la vie privée davantage monétisée sur Android que sur iOs, deux choses continuent de poser vraiment souci sur l’OS de Google :
1. L’impossibilité pour les développeurs de désactiver la couche Explore By Touch indépendamment de Talkback. Résultat, pas de clavier braille virtuel sur Android. Malgré l’équipe EyesFreeProject qui joue la connivence type, faites nous vos suggestions, on vous écoute, rien ne change sur ce point et pourtant, ce n’est pas faute venant d’une grande partie de la communauté d’avoir sensibilisé 10000 fois au moins ce staff qui s’en moque allégrement.
Pour moi, la saisie de texte est un élément primordial. D’ailleurs, ce n’est qu’à partir de l’apparition de MBraille sur iOs que j’ai abandonné mon vieillissant système Symbian. Du coup, ma seule incursion sur Android pourrait se faire via Blackberry ou bien, le jour où Talkback sera plus flexible au sujet de l’entrée braille sur écran.
2. Des applications de développeurs tiers qui souffrent d’éléments souvent bien moins labellisées que sous iOs. Je trouve que l’expérience générale s’en retrouve affectée.
Je lis aussi beaucoup la presse payante et les gestes pour lancer une lecture jusqu’en bas de l’écran sont bien plus capricieux que sur iOs.
Bref, Google fait beaucoup d’A11Y washing. Il y a un décalage assez fort entre la communication menée par les équipes liées à l’accessibilité et l’avancement concret dans l’usage au quotidien. Je ne demande pas mieux que d’être détrompé par le futur, les prix et orientations technologiques pratiqués par Apple étant parfois déconnectés de toute réalité usuelle. On est pas tous ingénieurs salaire cinq chiffres par mois, vivant dans une bulle technologique à Palo Alto.
Déso’ pour le pavé. La bise.
Bonjour. Ce retour d’expérience est intéressant. Pour l’appareil photo, si l’application photo du constructeur n’est pas accessible, le service après-vente ne vous aidera probablement pas, cependant il existe des alternatives comme Open Camera ou un portage de Google Camera.
Bonne continuation.